Michel MONTHEILLET

Michel Montheillet est né dans la ville de l’andouillette, du tablier de sapeur et de la cervelle de canut à la fin des années soixante. Il ne revendique aucune connivence avec ces spécialités culinaires typiques et étranges, et rejette en bloc l’amalgame qu’on aurait vite fait de sous-entendre quant à son goût précoce pour le gribouillage d’esquisses dans les marges de ses cahiers. Michel, c’est le copain toujours gentil, qui consolait ses petits camarades de classe punis en leur dessinant des animaux. Arrivé vers dix ans à Bourg-en- Bresse, il vivra tout
d’abord ce déménagement comme une punition, avant de se faire une bande de potes
inaltérable et inaltérée pour obtenir un bac A3 option Art (Avec toutes les réformes qu’on a subies depuis 1986, ne cherchez pas, ce bac n’existe plus).
C’est à Angoulême, ville de la bande dessinée par excellence qu’il obtiendra son diplôme des Beaux-Arts. Avec son dessin sublime et inimitable, il sera l’illustrateur d’une vingtaine de livres « dont vous êtes le héros » pour la collection « Frouss’Land » chez Hachette Jeunesse, avant de faire de l’illustration
publicitaire pour la communication interne de différentes entreprises dont le groupe Volvo.
Il collabore plusieurs fois avec Maxime Chattam pour l’édition illustrée de Autre Monde en 2011 puis en 2012 pour le premier volume de La trilogie du mal en BD. L’intégrale, réunissant les trois volumes, sort en 2018 chez Jungle. En 2020, dans un numéro de Bermuda, il livre une œuvre plus personnelle, sur la vie de Boris Pasternak intitulée « La bougie brûlée» (le titre initial du fameux roman du poète « Docteur Jivago »). Il sortira avec Thierry Mornet et pour les éditions Black and White plusieurs numéros de Comics Sup’héros en hommage à ses idoles de jeunesse Jean-Yves Mitton, et surtout Ciro Tota. Son implication et sa détermination vont permettre à des milliers de nostalgiques de retrouver les œuvres de ces géants du comics français. Il vient d’illustrer la dernière attraction du Futuroscope à Poitiers, toujours sur le thème des super héros, où ses dessins se font la part belle dans l’attraction filmée elle-même, complétés par des fresques extérieures. C’est sa première collaboration avec Afitt.