QUINT MICHEL

Né en 1949 à Leforest, Michel Quint est resté fidèle au Nord-Pas-de-Calais puisqu’il habite aujourd’hui La Madeleine, une commune au de la banlieue lilloise qu’habitaient déjà ses parents quand il est né. Après une licence de lettres classiques et une maitrise d’études théâtrales, il devient enseignant à Calais puis à Roubaix et parallèlement, commence à écrire des pièces pour Théâtre ouvert. Puis, il imagine pour France Culture des feuilletons et des dramatiques obtenant le prix des nouveaux talents radio de la SACD en 1986.
Attiré par le roman noir, il commence à écrire des polars dès le début des années 80 et reçoit en 1989 le Grand Prix de Littérature Policière pour Billard à l’étage (ed. Calmann-Levy, réédition Rivages). On y remarque ses thèmes de prédilection : la puissance de l’histoire, l’influence du passé sur le présent, le poids de la culpabilité, la question de la honte, du pardon, de la vengeance.
Viendront des romans comme Le Bélier noir, (Rivages,1997) ou L’éternité sans faute (Rivages, 2000) et surtout, Effroyables jardins (Joelle Losfeld) qui fait exploser sa carrière. Ce court roman aborde la seconde guerre mondiale mais également la relation père-fils. Il est traduit dans plus de vingt langues, se vend à des millions d’exemplaires, est étudié dans les collèges et les lycées, avant de devenir un long métrage réalisé par Jean Becker ainsi qu’une pièce de théâtre.
Michel Quint quitte alors l’enseignement pour se consacrer à l’écriture. Il publie environ un livre par an, alternant fiction adulte, biographies, nouvelles, textes illustrés, livres pour la jeunesse, en gardant l’idée maitresse de réunir fiction et réalité sociale.
Il publie, par exemple, Corps de ballet en 2006 (ed. Estuaire), un texte court sur des photos de Cyrille Derouineau, puis, en 2008, un portrait de Jean Moulin, Max (ed. Perrin). En 2009, paraissent Les Joyeuses (ed. Stock) où se trouve réunis l’amour du vin et celui du théâtre. En 2010, Avec des mains cruelles (Folio) explore le thème de la mémoire en revisitant l’époque de la bande à Bonnot. Chez son éditrice Héloïse d’Ormesson, il publie aussi Les amants de Francfort en 2011, En dépit des étoiles en 2013 et en 2014, J’existe à peine, un roman qui se déroule dans le nord en compagnie d’Alexandre Sénéchal, forain qui retrouve à la fois sa terre natale et les sombres souvenirs de sa jeunesse. En 2013, Michel Quint publie un roman policier historique aux éditions de l’Archipel, Veuve Noire, sur le Montparnasse de l’après guerre. Il obtient la Plume de Cristal au festival international du film policier de Liège.
Il publiera ensuite « Fox-trot » chez Héloïse d’Ormesson en 2015, « Apaise le temps » chez Phébus en 2016, en octobre 2016, « Un hiver avec le diable » aux Presses de la Cité, en septembre 2017 « Sarah Bernhardt, le garçon manqué » roman jeunesse chez
Leduc , « Misérables ! » aux éditions Phébus en mars 2018 et 3les aventuriers du Cilento » toujours chez Phebus en mars 2019.
« L’éternité Livie, l’éternité », roman jeunes adultes, est publié aux éditions Auzou en juin 2020 et « Femmes au bord de la nuit » chez Phébus le 1 er octobre 2020..
Michel Quint est chevalier dans l’ordre national de la Légion d’Honneur.
Ses publications
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